Thoinot ARBEAU, L’Orchésographie, 1588


« Danser, c'est-à-dire sauter, sauteloter, caroler, baler, treper, trepigner, mouvoir et remuer les pieds [...] quelquefois, on y ajoute les masques pour montrer les gestes d'un personnage que l'on veut représenter », écrit Thoinot Arbeau.


En 1588, paraît à Langres l'Orchésographie, traité en forme de dialogue par lequel toutes personnes peuvent facilement apprendre et pratiquer l'honneste exercice des danses.

Jean Tabourot, dit Thoinot Arbeau y imagine un dialogue avec Capriol, son élève. Celui-ci apprend comment se tenir, s'habiller, inviter les demoiselles à danser, exécuter une révérence et bien sûr comment bien danser. Mais Th. Arbeau a aussi la bonne idée d’y joindre nombre de croquis, et détaille les chorégraphies le long de partitions verticales ! Précieux document pour reconstituer certains ballets et danses de cour...

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Comment danse-t-on ?

En couple (basse-danse, tourdion, pavane, gaillarde) ou en chaîne (branles). Ces branles seront doubles, simples, coupés (mélange de simples et de doubles) ou morgués (avec des mimes), tel le Branle des Lavandières (voir ci-contre et ci-dessus)

Autre danse : la Gaillarde, riche en caprioles, rus de vache et ruades :

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Quelques pas de danse :

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Marque talon droit Marque talon gauche Grue droite1 Grue gauche2


La Danse des Bouffons, dite aussi Danse des Bâtons ou des Matassins avait, semble-t-il, ses racines dans les pyrrhiques ; c’est cette danse qui était pratiquée par les camps s’affrontant dans la Mascarade de Bar le Duc.


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Danse des bâtons D’autres pas encore, dont le RU DE VACHE

1 Ou pied en l’air droit


2 Ou pied en l’air gauche